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De Paris, j'connais les rues, des rues j'connais les rusesÂ…
DangerÂ… DangerÂ… DangerÂ… (chez toi, dans la rue, derrière toiÂ…)
Refrain :
Mr l' Agent ne veut pas qu'mon blaze ou mon âge, mais mon argent
(fais gaffe à ta peau)
Mr l' Agent m'a choisi moi parmi un tas d'gens,
qu' j'arrive en chargeant ou en marchant sagement
(danger, voici Mr l' Agent)
J'étais dans une défonce sans aucune défense,
quand ces cons foncent et descendent sur moi sans aucune décence
et disent qu'ils m'confondent
mon compte est bon, ils m'ont déjà plaqué presque braqué,
y'en a toujours un prêt à craquer
sauve ta peau, sauf qui peut, sauf qu'il pleut
et même un tit-pe pourrais m'ratrapper,
car ils m'ont mis accroupi quand ils m'ont palpé
j'avais pas d'papiers quand ils m'ont capté
donc : aucun choix, aucun droit des bouquins, (rien) vraiment aucun
ils sont tous hautains et te jugent au teint comme aux Bains Douches
j'ai peur car l'un d'eux touche au cache de son pouchka à kharlouch'
et me shoote de sa shoes si j'ouvre ma bouche
je vois d'la matraque tout-par, comme une louze-tar
la voix qui m'disait « cours dans l'tas ! »
s'est tue devant la main qui m' pousse dans l'car
c'soir j'suis dans l'caca car dans ce car,
y'a déjà eu un tas d'gars et dans ce cas trop d'nègres s'appellent Rodney * (*King)
Kasque, Képi et Kasquette a.k.a. K.K.K
Refrain
Mr l' Agent est un danger pour toi
Mr l' Agent veut tout savoir : où ? quand ? et pourquoi ?
DangerÂ… Voici Mr l'Agent
Mr l' agent
C'est encore une descente entre vilains dans l' centre ville,
le ventre vide, comme tous les vendredis
tous ceux qui ont l'entreprise de vente de shit sont repérables entre mille,
mais sont toujours près à t'le vendre de suite
le client dit: zeb, le ler-dea parle rette-ba et dizaine de mille
t' inquiète pas la ville sera encore plus hideuse d'ici deux mille deux
ces fils de putes fixent ce style de scènes de mille yeux vicieux,
dissimulés dans la ville
polices civiles te suivent jusqu'à ton domicile,
comme s'il y avait homicide pour un spliff de Honey-Weed
j' aimerais dire au ministère et aux militaires
qu'j'autorise personne à m'parler autoritaire
solitaire car aujourd'hui plus personne n'est solidaire
mes frères sont guettés l'été comme l'hiver,
traités comme s'ils n'ont ni père ni mère
pour tout faut un permis tout ce qui pour moi est naturel m'est interditÂ…
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