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Je suis né sous un ciel de traîneEntre Hambourg et CubaDepuis je me promèneSur mon nuage à moiLà où le vent me mèneJ'ai entendu tant de sirènes chanter ici et làQue j'ai eu de la peineA filer toujours droitQue j'ai eu de la peineTous les vagabonds vagabondentEt croisent un jour leur chanceLa terre n'est pas si rondeTous les vagabonds vagabondentAbondent dans mon sensSur la même d'ondesJe me suis mis en quarantaineDéjà au moins deux foisLoin des soirées mondainesQui filent à la codaPour jouer les mêmes rengainesLes chansons les plus bohémiennesObéissent à ma voixQuand je caresse l'ébèneDe mon vieux piano droitQui veut quitter la scèneTous les vagabonds vagabondentEt croisent un jour leur chanceLa terre n'est pas si rondeTous les vagabonds vagabondentAbondent dans mon sensSur la même d'ondesJe suis né sous un ciel de traîneLe jour pointait pour moiEt l'été, quelle veineM'a appris ce jour-làA filer à l'indienne...
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