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Accroché aux chaînes et la laisse
Â… lentement sclérosantÂ…
Bien que la tragédie, particuliére
Devenait la même
Le spectre est mort ! « J'ai détruit la servitude »
Rien ne me retient
Pas même la culpabilité
Et je ne chiale pasÂ…
Mon crime fut passif
Je suis perdu aussi
Mais aucune personnes ne parait sangloter
J'ai bien choisi le jour
C'est « hier »
Un début de dérision,
Un matin buvant sa liqueur
Au même moment
D'un soleil tordant ses auriculaires
En massacrant
Les derniers bruissements du merveilleux
Que balbutiaient les lucioles
En jouant la comédie suicidaire
Elles étaient heureuses
Plus heureuses que les dieux
Et ce jour est merveilleux
Il n'est pas heureux
Mais funestement merveilleux
Applaudissez ! Devant vous
Le cadavre de mille dieux
Devenant
Francs !
De vous avoir afficher
Leurs morosités
Et la peur
De vous divulguer
La hantise
De l'indiscutable tragédie
Et cet instant !
Ce jour merveilleux !
Dont les divins se sont empressés de contenir
Et Celui dont nulles personnes
Ne s'est étonné
Et le jour qui n'aime personne
Mais le misanthrope qui s'est réjouit
Finit par aimer le plus exècre
Le néant, un ciel antipathique
Le mouvement des nuits
Le même corps
La déraison d'un jour saint
Et l'amour d'aimer une bête
Maintenant, hier
Après avoir tuer le culte
Je songe à lui offrir
Des obsèques
Et de médiocres funérailles
Et que puisse mes larmes
Me pardonner
La cloison que je leurs--ai—offert
Une prison pour nous tous
Ici, innocent des premiers méfaits
Le premier crime pour
« Les fécondateurs de l'immense erreur »
Et chaque créateurs finira par se heurter à sa propre création
Puis à la fatalité
Puis à l'infini de n'avoir toujours rien créer
Mais plus d'être éternellement perdu
Acte de perte
Que se firent le cadavre et les lambeaux des divinités elles même
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